Mers
La faune et la flore marine est bien plus riche que celle de la terre. Elles ont en effet développé une grande variété de stratégies de survie qui leur procure des propriétés particulières. Mais elle reste mal connue.
38 000 espèces marines ont déjà été décrites dans cette base de données. Et ce n’est pas fini. A l’issue du recensement, prévue pour 2010, le nombre d’espèces répertoriées pourrait atteindre un million. En attendant de nombreuses espèces sont menacées.
« Les espèces les plus couramment pêchées actuellement pourraient n’être plus qu’un souvenir en 2048, si la dégradation des milieux marins et la surpêche se poursuivent au même rythme effréné qu’actuellement ». Malgré le choc qu’il a suscité auprès du grand public, ce sinistre constat, établi en 2006 par une équipe de quinze océanographes et économistes de renom n’a pas étonné grand monde au sein des familiers de l’espace marin. Mais l’écho qui en a été fait a peut-être amorcé le début d’une prise de conscience auprès des grands publics.
« Les espèces les plus couramment pêchées actuellement pourraient n’être plus qu’un souvenir en 2048, si la dégradation des milieux marins et la surpêche se poursuivent au même rythme effréné qu’actuellement ». Malgré le choc qu’il a suscité auprès du grand public, ce sinistre constat, établi en 2006 par une équipe de quinze océanographes et économistes de renom n’a pas étonné grand monde au sein des familiers de l’espace marin. Mais l’écho qui en a été fait a peut-être amorcé le début d’une prise de conscience auprès des grands publics.
Les chiffres parlent d’un pourcentage de 29 % d’espèces marines en train de s’effondrer. (On parle d’effondrement lorsqu’une espèce marine a vu ses quantités pêchées réduites d’au moins 90%, faute de renouvellement suffisant). La disparition d’une seule espèce déséquilibre l’ensemble de son écosystème, mettant en péril ses autres occupants qui sont interdépendants. Autant de stocks de poissons au bord du dépeuplement et parfois déjà éteints dans certaines zones
Au rythme où se jettent les filets, la survie de certaines espèces n’est pas assurée pour les prochaines décennies. Une espèce sur trois est menacée de disparition. On songe aux thons rouges, aux morues de Terre-Neuve, aux anchois du Pérou, aux mérous du Sénégal, aux empereurs, aux églefins, aux flétans, aux carrelets, aux lieus, aux merlus…la liste est longue. Autant de stocks de poissons au bord du dépeuplement et parfois déjà éteints dans certaines zones. Côté récifs coralliens, le bilan est inquiétant. Selon l’Initiative internationale pour les récifs coralliens, 15% des coraux risquent de disparaitre dans les 20 prochaines années, 54 % d’entre eux sont menacés.
Forêts
La disparition progressive des forêts du globe, qui constituent le poumon de la planète, se poursuit, avec de lourdes conséquences sur le climat et sur la biodiversité.
Plus de 70 % des espèces de plantes, d’insectes, de reptiles et d’arbres de notre planète se trouvent dans les tropiques.
Cette déforestation dont 80% est illégale ajoute près de 2 milliards de tonnes de carbone à l’atmosphère chaque année. Cela représente 25% de toutes les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les plus touchées sont les forêts tropicales qui constituent un véritable réservoir biologique.
La destruction de l’Amazonie a augmenté de 228% en août.
Plus de 70 % des espèces de plantes, d’insectes, de reptiles et d’arbres de notre planète se trouvent dans les tropiques.
Cette déforestation dont 80% est illégale ajoute près de 2 milliards de tonnes de carbone à l’atmosphère chaque année. Cela représente 25% de toutes les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les plus touchées sont les forêts tropicales qui constituent un véritable réservoir biologique.
La destruction de l’Amazonie a augmenté de 228% en août.
Un des grands responsables du déboisement est le secteur des agrocarburants. Au Brésil, les plantations de soja empiètent de plus en plus sur la forêt amazonienne.
Nora M et María R
Nora M et María R